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E-JOURNAL - L’ATELIER D’ÉCRITURE DU LABORATOIRE ÉNERGÉTIQUE

Comment faire des économies d'énergie ?

Notre jeunesse énergétique
Enquête auprès d’un expert en énergie
Le spécialiste dit tout …
Juin 2009 : des élèves en action ?


Notre jeunesse énergétique écrit par Laurence Farra et Solène Kairis

Solène et Laurence ont enquêté auprès des passants.

Deux de nos reporters sont parties dans le centre de Liège à la recherche de personnes entre 12 et 18 ans. Elles les ont interrogées sur leur manière de préserver notre planète.

Parties sur le terrain, nous avons traqué, épié et interrogé les jeunes de notre ville. Nous avons constaté à quel point les jeunes se sentent ciblés par l’avenir de notre planète, ils vont jusqu’à dépasser l’énergie en elle-même et parler de la condition des hommes dans le monde. Se sentant concernés les premiers, ils mettent en place chez eux et dans leur façon de vivre pour notre amie la Terre !

Changer pour l’avenir ? C’est possible !

Poubelles, douches, lumières, eaux, etc. Les jeunes s’y intéressent. La plupart trient leurs déchets et font des compostes. Le temps de douche varie de 5 à 15 minutes aussi bien filles que garçons. Les jeunes ont pris l’habitude de fermer les lumières en quittant une pièce et d’installer des ampoules économiques. Les panneaux solaires, ils les connaissent tout aussi bien en tant que projet ou parce qu’ils en ont déjà vu. Mais, hélas, d’autres n’ont pas les moyens de mettre en place un tel projet. D’autres, pour réduire leur facture et réduire cette pollution, prennent des transports en commun: le bus, le train, etc.
Le fait de prendre le bus ou le train ne va pas que réduire leur facture, mais aussi réduire les embouteillages qui va causer une diminution de pollution.

Pour clôturer cet article, nous allons joindre un petit film assez court, comportant les interviews de nos deux reporters.

 

 

Enquête auprès d’un expert en énergie écrit par Milana Schakirova, Cindy Herrera, Alexandra Marion et Florence Kevers

Patrick de Tiège travaille à Ste-Vé sur le projet “Energetic” depuis fin 2008. Il a notamment initié les instituteurs et les professeurs intéressés au maniement d’appareils servant à mesurer la consommation d’énergie dans les classes.

A l’issue de cette formation, la classe de 5è primaire de M. Schmitz a déjà fait plusieurs expériences, dont on peut voir quelques photos en activant le lien en bas de cette page.

Dans quelques temps, Monsieur de Tiège entreprendra, avec les élèves motivés, de mettre l’Ecoshop de l’école en autonomie énergétique en l’équipant d’un panneau photovoltaïque.

En attendant, il a accepté de répondre à nos questions. Encore merci !

- Quel est votre rôle dans le projet « énergétic » ?

M. De Tiège : Dans le projet « énergétic », j’interviens en tant qu’ingénieur « conseils ». Ma SPRL (Société Privée à Responsabilité Limitée) dénommée : Audit et Processus d’Utilisation Rationnelle de l’Energie, en abrégé APURE est un bureau d’ingénieurs conseils. Ses activités de consultance sont essentiellement orientées dans le domaine de l’énergie et en particulier, de l’Utilisation Rationnelle de l’énergie (URE) et de l’Utilisation Durable de l’Energie (UDE). Ma société est agréée par la Région Wallonne comme expert en matière la matière.
Nos activités sont essentiellement axées sur des audits énergétiques, des audits de préfaisabilité d’investissements URE ou UDE, des missions d’assistance ou de conseils. L’audit énergétique a pour objectif d’aboutir à l’élaboration d’un plan d’action global visant à diminuer les consommations d’énergie mais aussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre des entreprises ou de bâtiments comme des écoles, des immeubles à appartements, des bâtiments communaux…
L’audit de préfaisabilité a, quant à lui, pour objectif d’évaluer la pertinence d’un investissement visant à utiliser plus rationnellement l’énergie ou à recourir à l’usage d’énergies renouvelables. Dans ce genre d’activités, nous sommes donc amenés à aborder tous les aspects techniques qui permettent d’atteindre ces objectifs. C’est la raison pour laquelle notre expérience a permis, par exemple, d’aider à réaliser le guide d’utilisation des appareils de mesure mis à disposition du Collège Sainte Véronique (wattmètre, luxmètre, thermomètre et enregistreurs de température). Nous avons également assuré une formation sur l’utilisation de ces appareils auprès des enseignants du Collège désireux de les utiliser.

- Est-ce que, dans votre métier, vous faites des “installations” économiques ?

Non. Nous ne faisons pas d’installations économiques car nous ne sommes pas installateurs. Notre rôle, en tant qu’ingénieurs conseils, est d’aider nos clients, les installateurs ou les prescripteurs à concevoir des installations encore plus économiques ou à les rendre encore plus économiques.

- Comment vous est venue l’idée de devenir ingénieur ?

L’idée de devenir ingénieur, au départ, est venue parce que j’étais fort en mathématiques, en géométrie, en trigonométrie et en sciences. Puis, j’ai constaté qu’il serait intéressant de garder une formation la plus générale possible en y ajoutant également une formation à caractère commerciale. C’est pourquoi je me suis orienté vers des études d’ingénieur commercial. Cette formation est toujours d’actualité puisque plusieurs universités ou hautes écoles ont un master en Ingénieur commercial. Je la recommande vivement pour les étudiants ou étudiantes qui n’ont pas toujours d’orientation précise. Elle offre d’énormes ouvertures dans beaucoup de domaines professionnels.

- Avez-vous des conseils à nous donner pour aider l’environnement ?

Oui, je n’en ai cependant qu’un et il est plutôt d’ordre philosophique. En effet, l’environnement, nous n’en avons qu’un, comme notre famille (grands-parents, parents, frères et soeurs, enfants et petits-enfants…), nous n’en avons qu’une.
Nous devons donc tout faire pour les (environnement et famille) protéger, les préserver, les entretenir, les développer, les cultiver. Chacun, chacune a un rôle à jouer, si petit soit-il, pour contribuer à atteindre de tels objectifs. Notre bien-être dépend de la qualité de notre environnement et de notre famille. Plus, nous aurons de l’amour pour eux (environnement et famille), plus la vie sera belle et heureuse pour tout le monde. Plus, nous serons respectueux d’eux, plus ils (environnement et famille) auront de respect pour nous et plus, nous pourrons vivre en harmonie et nous épanouir avec eux. De telles objectifs nécessitent des efforts et une attention particulière tous les jours, à chaque minute, à chaque seconde du temps qui passe. Rien ne peut être laissé au hasard.

- Qu’en est-il de la couche d’ozone ? (Informations collectées sur l’encyclopédie Wikipédia)

La couche d’ozone ou ozonosphère désigne la partie de la stratosphère contenant une quantité relativement importante d’ozone (concentration de l’ordre d’un pour cent mille). Son existence est démontrée en 1913 par Charles Fabry grâce à son interféromètre optique. Cet ozone est produit par l’action du rayonnement solaire sur les molécules de dioxygène à haute altitude (entre 20 et 50 km d’altitude).
À cette haute altitude, la couche d’ozone a pour effet d’absorber la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet, qui se trouve être dangereux pour les organismes vivants.

On distingue :

  • le “bon ozone” présent dans la couche stratosphérique. Bon car il nous protège des rayons UV (ultraviolet) ;
  • le “mauvais ozone” présent dès la couche basse de l’atmosphère (troposphère : du sol jusqu’à environ 20 km d’altitude). Mauvais car c’est celui que nous respirons et qui présente selon sa concentration une certaine toxicité (cf. : normes de Qualité de l’Air).

En l’absence de cette couche d’ozone, la vie n’aurait été possible que dans les océans, à une distance suffisante de la surface des eaux. Ce fut le cas au cours de l’éon Archéen, lorsque l’atmosphère de la Terre était dépourvue de dioxygène (et donc d’ozone). À la fin des années 1970, des recherches scientifiques en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de l’ozone dans cette région polaire. Ce que l’on a appelé le « trou de la couche d’ozone » se forme au printemps dans l’Antarctique (à la fin de la nuit polaire) et s’agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire.

En ce qui concerne l’action planétaire pour la préservation de la couche d’ozone, les délégués de 190 pays réunis à Montréal le 12 septembre 2007 ont pu saluer, 20 ans après la signature du protocole de Montréal en 1987, la réussite de leur projet, qui se concrétisait par un arrêt total de la production des chlorofluorocarbures prévu en 2010 et une estimation optimiste de la communauté scientifique : la couche d’ozone retrouvera normalement son état de 1980 entre 2055 et 2065.
La tâche n’est cependant pas achevée : il était prévu d’éliminer les hydrochlorofluorocarbures, les principaux substituts des chlorofluorocarbures, d’ici à 2020 pour les pays industrialisés et 2040 pour les pays en voie de développement. Des chercheurs ont établi récemment que l’élimination précoce (10 ans plus tôt, soit en 2030) des hydrochlorofluorocarbures réduirait l’effet de serre dans une proportion supérieure à ce que doit permettre le Protocole de Kyoto sur le changement climatique ! Un accord a été conclu, lors de cette 19ème réunion des parties qui permet une accélération de la sortie de l’utilisation des hydrochlorofluorocarbures. En vertu de cette entente, la production de ces substances sera gelée en 2013 à son niveau moyen de 2009-2010. Les pays industrialisés arrêteront la production et la consommation en 2020, réduisant celles-ci à 75% en 2010 et 90% en 2015 (0,5% sont autorisés pour la maintenance).
Les pays en développement réduiront de 10% en 2015, 35% en 2020, 67,5% en 2025, gardant 2,5% en moyenne sur les cinq dernières années pour la maintenance. Le succès du Protocole de Montréal montre que la communauté internationale est capable de résoudre les problèmes environnementaux. C’est un signal positif à suivre et à développer pour les nombreux autres problèmes environnementaux qui se posent encore à nous à l’heure actuelle.

Chlorofluorocarbures ou CFC : Dans les années 1930, les chlorofluorocarbures ont connu un développement important à partir des années 1950 à cause de leurs propriétés remarquables (ininflammables, facilement compressibles, non solubles) et, comme ils n’ont qu’une faible réactivité chimique, on les croyait peu toxiques pour l’environnement. Utilisés principalement dans l’industrie du froid, les bombes aérosols, les solvants pour l’industrie électronique, les mousses synthétiques et les agents extincteurs, ils sont essentiellement dus à l’activité humaine.

Hydrochlorofluorocarbures ou HCFC : Les hydrochlorofluorocarbures sont des gaz organiques dont la molécule est formée d’atomes de chlore, de carbone, de fluor et d’hydrogène. Ce sont des alcanes halogénés. Ils sont utilisés comme gaz réfrigérants et comme agents propulseurs dans les aérosols, en remplacement des CFC, interdits à partir de 2000 à cause de leur contribution à l’effet de serre et à la destruction de la couche d’ozone.
Les HCFC sont moins stables que les CFC, donc moins destructeurs, mais conservent cependant un impact non négligeable sur la couche d’ozone et sont de puissants gaz à effet de serre. Ainsi, le protocole de Copenhague appelle à leur interdiction d’ici 2030 pour les pays industrialisés et 2040 pour les pays en développement.
Les CFC et les HCFC sont des gaz fluorés.

Liens: Présentation Energetic (Power Point de Patrick de Tiège) - Site du primaire: (MYSTERE AU MULTIMEDIA)

 

Le spécialiste dit tout … écrit par Milana Schakirova, Cindy Herrera, Alexandra Marion et Florence Kevers

Milana, Cindy, Alexandra et Florence ont enquêté auprès du technicien chauffagiste du collège…

Les vannes, couper et allumer les machines, les chaudières… , tout ça c’est le travail de Benjamin Cleenen qui se spécialise en matière de chauffage dans l’école et qui nous a expliqué comment ça fontionne. Voyons ça plus clairement …

L’équipe : Pouvez-vous nous parler de l’électricité dans l’école ?

M. Cleenen : Donc il y a 2 catégories selon lesquelles je classe l’éléctricité ( chauffage, … ). Celle qui tourne lorsque vous êtes ici à l’école. Et l’autre qui tourne tout le temps, même lorsque vous n’êtes pas là. Et je dois vérifier la mesure des chaudières qui doit être entre 11° et 14°. Les pompes, que je controle aussi, servent à accelérer le chauffement de l’eau dans les circulateurs, etc et j’ai demandé des pompes classe énergie A ( 100 W pour les grandes ) qui sont mieux adaptées. Je m’occupe des vannes aussi comme vous le savez. Il y a 2 sortes de vannes : les thermostatiques et les normales. Alors les thermostatiques doivent rester sur le chiffre 3 qui représente 20° donc ni chaud ni froid et les chaudières s’adaptent automatiquement à la température de l’intérieur. Les normales que l’on peut contrôler nous même sont juste simples. On les règle selon soi-même, si on a chaud on diminue et si on a froid on augmente.

L’équipe : Comment faire pour que l’énergie ne produise pas beaucoup de déchets toxiques ( Co²) ?

M. Cleenen : Tout d’abord il faut avoir un espace propre, dégagé et bien organisé. Donc nettoyer le local chaufferie, etc. Ensuite, ça dépend de vous ; fermer les fenêtres car sinon vous chauffez le vide ( dehors ).

L’équipe : Et au niveau de l’économie de l’énergie … ?

M. Cleenen : Nous avons constaté que le 22, nous avons réussi à économiser + d’un mois et une demi-journée de chauffage. C’est énorme.

L’équipe : Avez-vous quelques conseils à nous donner pour économiser l’énergie ?

M. Cleenen : C’est à vous de gérer ça ici dans l’école ou chez vous. Apprendre à éteindre les radiateurs quand on n’en a pas besoin, éteindre les lumières des pièces dans lesquelles on n’est pas, … Tout dépend de vous. C’est à vous d’agir, le monde est entre vos mains…

Merci à Monsieur Cleenen !

 

 

Juin 2009 : des élèves en action ? écrit par Milana Schakirova, Cindy Herrera, Alexandra Marion et Florence Kevers

Milana, Cindy, Alexandra et Florence ont enquêté auprès de la Directrice.

Des projets plein la tête, Mme Leyen nous explique le principe de l’ISO 14 001:

L’équipe : Quand avons-nous reçu l’ISO 14 001 pour la première fois et qu’avons-nous fait pour l’obtenir ?

Mme Leyen : Nous l’avons obtenu en Juin 2003 pour la première fois, il a été renouvelé en 2006 et doit l’être d’ici Juin 2009. Le principe est de prouver chaque année qu’on s’améliore au niveau de l’environnement. Par exemple, pout les feuilles recto-verso, on a économisé plus de 40% de papier. ( Donc d’arbres coupés, etc )

L’équipe : Comment faites-vous pour sensibiliser les élèves à s’inverstir dans les projets ?

Mme Leyen : Actuellement c’est beaucoup plus facile qu’avant car les jeunes sont beaucoup plus informés sur l’énergie. Les parents sont là pour les aider à s’investir dans le projet énergétique ; Eteinds les lumières, réduis le niveau du chauffage, ferme les fenêtres en partant, etc. Il y a l’ISO team constituée de professeurs prêts à motiver ces petits jeunes, une activité en 3e est proposés à ceux qui sont interessés par l’énergie. C’est ainsi qu’avait été créé l’Ecoshop il y a 3 ans.

L’équipe : Avez-vous des projets futurs pour améliorer la qualité de l’école ?

Mme Leyen : Oui nous avons rentré deux grands projets à la Région Wallonne ; - changer 2 chaudières - changer tout le vitrage de l’école maternelle Nous attendons les résultats d’ici Mars 2009.

L’équipe : On nous a parlé d’un projet photovoltaïque … ?

Mme Leyen : Oui nous aimerions installer des panneaux photovoltaïques au-dessus de l’Ecoshop mais l’installer tout seul c’est comme chez soi. Donc nous voudrions l’aide d’une classe ou d’un groupe pour installer ces panneaux. Ils serviront à faire fonctionner le frigo, l’ordinateur, … Et le plus important ; mettre un panneau mécanique avec les informations dans l’école, etc

Merci à Mme Leyen pour l’interview.