Un éco-comité au service du développement durable
Il n’est pas un jour sans que les médias ne nous mettent en garde contre les risques liés à la pollution et au réchauffement climatique qui en découle, ceux liés aux pesticides, engrais chimiques, et autres médicaments qui se retrouvent dans notre assiette contre notre gré ou encore le pillage intempestif des richesses naturelles de notre planète. Tous ces faits nous conduisent droit vers une catastrophe humanitaire sans précédent.
Face à cette problématique, beaucoup de jeunes se posent des questions et souhaitent agir pour que notre planète reste viable et vivable, c’est-à-dire durable..
Créer un éco-comité dans une école, c’est permettre à ces jeunes à la fois de trouver des éléments de réponses à leurs questions, mais aussi d’agir dans le sens du développement durable.
Un éco-comité, c’est (chez nous) donc un groupe d’une vingtaine d’élèves et de 4 professeurs, tous très motivés. Son rôle est de proposer, de promouvoir et de coordonner toute action liée au développement durable à l’école. « Conscientisaction » serait un néologisme qui s’appliquerait assez bien au but fixé.
Concrètement chez nous, cela a commencé par une courte formation au développement durable. La première tâche a été de pratiquer un audit énergétique et environnemental de notre école. Nous nous sommes rendus compte que, par exemple, 30% de l’électricité était consommée la nuit (appareils en veille ou qui consomment de l’électricité même éteints, frigos, néons des distributeurs…). Par ailleurs, les déchets étaient mal triés et leur évacuation coutait très cher à l’école. Des classes entières se sont mises au travail dans le cadre des cours de sciences (mais cela pourrait s’étendre à pratiquement tous les cours) afin d’étudier l’impact économique, écologique et sur notre santé que pourrait avoir le fait de prendre une boite à tartines et une gourde plutôt que du papier alu et une canette (achetée à l’école). Les résultats ne se sont pas fait attendre : beaucoup d’élèves ont modifiés leurs habitudes de pique-nique, des nouvelles poubelles à tri sont apparues, des distributeurs à boissons ont disparu (dorénavant les élèves n’y on plus accès que sur le temps de midi), le système de chauffage a été modifié, un système de covoiturage a été organisé. Le détail des résultats peut être consulté sur le site www.sartay.be
Nous sommes conscients que nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements, mais le succès est tel que seuls 2 élèves n’ont pas souhaité continuer à s’investir dans l’éco-comité et que le nombre de candidats est nettement supérieur au nombre de places disponibles (nous avons fixé la limite à environ 20 élèves). N’oublions pas non plus que, derrière chaque élève qui se mobilise ou qui prend conscience des problèmes, il y a une famille qui à son tour va être sensibilisée.
Les projets pour cette année sont nombreux. Citons entre autres le recyclage des déchets (suite, bilan), une opération « croquons une pomme de chez nous », une journée « gros pull », une collecte de livres et vêtements (donnons une deuxième vie aux choses), création d’une éco-boutique, utilisation de microfibres à la place de produits détergents par le personnel d’entretien, une journée pédagogique pour les professeurs, conférence… autant d’initiatives qui, nous l’espérons seront un jour récompensées par le label « Agenda 21 scolaire ».
Posté par: Guy-Michel JACQUES (BE) le 31-10-2008 à 12:29 [ répondre ]

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Réponse de Silvia Olteanu (RO) le 27-02-2009 à 10:01 : Au lycee "Nichita Stanescu" de Ploiesti l'equipe ECO-LNS a ete constituee au mois d'avril 2008. D'abord la preoccupation des membres de l'equipe a ete la reduction du gaspillage dans les salles de classe et dans l'ecole.
En suit, nous avons compare, mois apres mois, les factures d'electricite, de chauffage et d'eau. On a donne comme mot d'ordre d'eteindre pendant la nuit tous les appareills en veille. Le resultat sur les factures a ete etonnant. Les eleves ont derule la meme activite a la maison et ils ont fait des actions de sensibilisation par des affiches dans quelques grands immeubles de la ville.
Et chez vous comment cela se passe?
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